Poésie selon le Coun

Papa, Maman

Ça fait 4 ans que j’porte une cravate
4 ans que j’fais du business
Que j’améliore des process
Que j’brasse de l’euro
Parfois même en bossant avec des zéros,
Ça fait 4 ans que j’porte une cravate.

Mon compte en banque à la cote
Même en payant des coups à mes potes,
Il grimpe, il monte, il fricotte
Avec des sommes qui me donnent la bougeotte.
J’pourrais même aller au Leaderprice acheter toutes leurs compotes.

Et pourtant c’t’argent j’m’en tape.
Il me sert pas à payer du luxe ou des sappes
Ni à claquer à tout bout de champ
Vu qu’moi, j’suis heureux en baguy Auchan
Nan, c’t’argent,
Il me sert pour Papa et Maman

Maman,
T’es partie de ton pays
Traverser l’Espagne en bus
Finir en train rejoindre ta sœur
Pour construire ton monde meilleur
J’ose pas imaginer
Ce que t’as dû ressentir
Quand ta mère a pigé
Que t’allais jamais revenir

Papa,
T’as voyagé en camion
Mon père comme une bête j’ai cru perdre la raison
Tu t’es farci les Pyrénées à pied
Mandale dans ma gueule de p’tit con
Quand j’ai compris qu’un jour dans ta vie
T’avais pas un centime dans les poches de ton pantalon
Ce soir là, dans la cuisine de notre maison
… de votre maison
J’ai pigé qu’il n'y avait pas comparaison
J’avais tout eu et rien vu à l’horizon,
Du haut de mes 25 ans, j’me suis vraiment senti con

Quand vous êtes partis vous coucher,
Moi j’suis allé pleurer
Honteux de toutes ces longues années
Que j’avais passé sans me rendre compte de la vérité

Maman, Papa, je vous demande pardon.
Mais maintenant ça y est, c’est bon,
Je ne tourne plus en rond, et j’ai envie de vous le gueuler,
Votre éducation, c’est du béton.
Sans m’en rendre compte vous m’avez appris
A me bouger et vous m’avez prouvé
Que même en partant de loin on peut y arriver

Ok, c’est moins facile que quand tes parents sont avocats
Mais au moins là, ta réussite tu la dois qu’à toi.
Bouge-toi, parce que personne t’aidera

Ça sert à rien de gueuler
Du fin fond de ta cité ou de n'importe quel quartier
Que la société c’est tous des enculés

Mes parents sont v’nus là, c’est que c’est mieux que là-bas
Si t’es pas content, casse-toi
J’suis pas là pour écouter les lamentations
Des loosers qui préférent blâmer les nations
Plutôt que de reconnaître qu’ils se bougent pas le fion
Avoir une vie de merde et s’en lamenter
C’est ton choix, pas ta destinée.

Et au final, moi j’dis ici c’est pas plus mal
Sinon mes parents seraient pas partis du Portugal

C’est vrai papa, t’as quand même bien trinqué.
Des sacs de ciments, du bruit, du béton, des chantiers
T’as tellement forcé
Qu’à même pas 45 ans ton cœur il a lâché
Mais aujourd’hui, t’as réussi
Tout comme toi Maman et ton ménage au black
Quand t’as vu l’issue de secours, t’as dit dacodak
Tu fais grandir des tout petits
A qui la vie elle a pas souri
Et moi j’suis fier quand j’vois leur joie et leurs cris

Maintenant j’voudrais que vous vous reposiez
Que vous arrêtiez de vous inquiéter,
Que vous destressiez un truc chanmé
Parceque Papa Maman, le dernier de vos rejetons
Tout comme vos deux autres garçons
A tout ce qu’il faut
Pour être bien dans sa peau,
Dans ses baskets, dans sa tête,
Dans sa vie, avec ses amis,
Dans son boulot, pendant le dodo,
En courant en marchant,
Cheveux dans le vent,
En baguy Auchan,
Papa, Maman.

30/01/2007
Après un slam, pendant l’insomnie.

Hier soir j'suis encore rentré tard
Couché dormi levé en loosedé, j'suis encore déchiré
Et ce matin, j'fais vraiment pas l'malin

Quand je fixe avec mes deux yeux mon écran
Y a comme une espèce de gros éléphant
Qui s'met à m'piétiner le cerveau
Vraiment j'vous dis la d'sus j'suis pas très beau

Alors y en a marre de pas pouvoir faire la foire jusqu'à super tard
De pas pouvoir jouer les trainards dans des traquenards remplis de saoulards et rentrer rond comme un bâtard en poussant un cri de guerre goguenard:
beuaaaar .

Non, y a pas moyen alors moi j'ai trouvé le moyen...
Je vote les 35 heures!
Pas à la semaine, pas au mois mon bon seigneur,
Nan, à la journée, c'est bien meilleur !

Imagine trente secondes!
Pas plus sinon on m'gronde
et on me bouffe des points
alors comme j'suis malin
j'te laisse 2 min montre en main

Imagine !
Une journée de 35 heures rien que pour toi
Où tu peux t'amuser , taffer,  rigoler, bouger, smurfer, grogner, piccoler, fumer, rouler, niquer, flagorner, supputer, papoter, schtroumpher, parlementer et autres verbes que tu sauras toi même dégoter.

Imagine le bizz idéal
Lever à 8 heure du mat
La tu m'dis matina    l !
Moi j'te réponds normal
J'me suis couché à 34 heures.
Et la j'peux me lever comme une fleur!

Debout actif dès 8h30, j'suis même pas en état végétatif,
j'peux aller prendre ma douche et mon petit dej tranquil le kif,
J'décolle le vent dans les tif même pas la tête dans le luc
J'peux aller bosser avec le duc et j'ferais même pas semblant de faire des trucs.

J'pourrais enfin caser mes 8 heures de labeur sans peur.
De 9h30 à 18h30 j'aurai bouclé mon devoir
Et même si faut faire du rab, c'est pas bien grab vu qu'on a tout le temps qui faut jusqu’au soir

A 19h dehors, j'enchaine je sors, la fin d'après midi est pour wam,
Je cours direct je saute dans le tram j'rejoins mes potos pour un film, un resto se taper de la sortie à gogo trainer dans panam, matter ces dames et peut être même faire du slam

Et quelque soit l’heure du rencard, pas de souci à se faire car il sera pas si tard
Oh, quoi, 26h à tout casser ? Rien à taper, j’ai encore du temps pour rentrer
et aller voir une potentielle belle coccinelle.
Pas de soucis, pas de querelle,
juste des calins, de la tendresse qui donne des ailes…
et de longues heure pour lui faire l’amour, la faire grimper aux rideaux ou a l’abat jour, mais pas trop la faire crier pour pas réveiller les alentours …


Alors 35 heures moi j’dis ça le fait
Je ne dirais plus à mes amis a demain mais ad t’aleur
En weekend j’enchaine,
J’passerais du temps avec mes parents sans speeder sans passer en coup de vent

35h mon bon monsieur !
Pas de blague pour la terre, elle se mettra au gout du jour !
Elle nous impose ces règles depuis toujours
Sur ce coup la pas de chichi elle comprendra !

Moi, J’vote les 35h,
Du temps, du soleil, du bonheur

35h,
T’auras le temps de faire du sport, caser tes amis sans effort,
De bien bosser avec un sommeil en plein essor
Wah c’est trop fort !

35h,
des m&ns qui fondent dans la bouche et pas ailleurs
Du pain pour tout le monde, le retour de gros quick,
Un monde meilleur !


35h
Dans tes haricots plus de beurre !
Dans les champs, plus de fleurs !
Dans les choux, aussi !
Dans les paquets, plus de p’tit beurres !
Pour la patrie, plus  d’honneur,
Pour les homos, le droit de mariages !
Même si c’est pas dans tes mœurs,
Pas de quoi avoir peur !

Les 35h !
Ça va rendre heureux les raleurs,
Faire attérir les rêveurs,
Attendrir ton p’tit cœur,
Arrêter les voleurs,
Te rendre de bonne humeur,
Et même ta grand mère s’ra remplie d’ardeur
Tu verras ça va faire un malheur

35 Heures !

Qu'est ce que j'vais devenir

Qu'est ce que j'vais devenir si j'me mets à rêver
Qu'est ce que je vais devenir si j'me mets a t'écouter, à échanger ?
A plus penser qu'a moi mais aussi à toi
A plus m’faire passer en priorité, à plus penser qu’a m’éclater

Qu'est ce que j'vais devenir si j'me mets à parler
Si j'ai plus besoin de laisser planer le mystère
Si j'ai plus besoin de laisser les gens deviner...
si j'ai plus besoin d'me planquer derrière un bouclier

Qu'est ce que j'vais devenir si tu pètes ma coquille
si tu devient trop gentille
Si tranquillement tu mets un pied dans mon univers
Sans embrouille derrière ni plan galère

Qu'est ce que j'vais devenir si quand j'serais épuisé, à côté de toi j'pourrais m'reposer
Qu'est ce que j'vais devenir si j'peux plus jouer le dur
Si j'ai plus à serrer les dents
Si j’ai plus à jouer les méchants,
Si j'ai plus à cracher a la gueule des gens

Qu'est ce que j'vais devenir si j'commence a m'attendrir
Si tu commences à m'écouter, si j'peux te raconter mes journées

Qu'est ce que j'vais devenir quand tu seras là
Que j'serais dans tes bras
Que le seul prix que ça me coutera ça s'ra de fermer les yeux
Et de me laisser aller au plaisir d’être à deux

Qu'est ce que j'vais devenir putain si j'me laisse approcher
Si quand tu m'briseras et qu'ça me fera les pieds
J'aurais plus qu'à aller chialer
Et lécher mes blessures qui avaient enfin arrêtées de saigner



Qu'est ce que j'vais devenir ce jour la....

Qu'est ce que je vais devenir quand penser à toi me fera sourire
Que j'aurais même oublié la signification d' souffrir
Que je serais prêt a accepter le pire
Et pas seulement partager des bons moments et piquer que les bons souvenir

Qu'est ce que j'vais devenir quand j'en serai la
Est ce que je me ferai pitié ? Est ce que je serai obligé de te l'avouer ?
Qu'est ce que j'vais devenir ... quand je vais commencer à t'aimer.

18 Avril 2007

les relations humaines me provoquent parfois de la peine ...
 
A tes côtés et a ton échange, je me sens heureux
Cependant, la proximité et la gentillesse ne provoque pas souvent le sentiment amoureux
 
il est bien des fois ou les qualités si utiles à l'entretien de l'amour ne sont pas celles qui le font naitre
La séduction, le jeu, le paraitre ou se laisser approcher sont bien plus productif que la douceur que j'aimerais te faire connaitre
 
Alors, pour ne pas finir comme ton meilleur ami, je marque mon territoire
Tu adores ma présence et je t'en prive à mon grand désespoir
Puis j'observe...
Ecoeuré quelque part de trop cerner certains comportement humains
Ecoeuré d'avoir à jouer avec ton coeur pour vouloir toucher tes mains
 
Ton numéro apparait sur mon téléphone mais je ne réponds pas alors que j'en crève d'envie
Et tout ça, pour qu'on ne finisse pas qu'ami
 
Est ce que cela en vaut vraiment la peine de devoir t'en infliger ?
Rien qu'a laisser passer les sonneries, je crève d'envie de m'excuser
Mais cela réduirait mes chances de t'avoir dans mes bras
Je déteste à en avoir à passer par la
Les relations humaines me provoquent parfois de la peine ...
 
Et une fois ton ami qu'adviendrait il de moi ?
On sortirait, on rirait, tu te ferais draguer par ces gars ?
hors de question, je ne cèderais rien.
 
Alors pour t'oublier un peu pendant que tu te languis de moi
Je sors, je drague et je cours ailleurs
En ayant au fond de moi comme des pleurs
De ne pouvoir m'exprimer simplement dans un cadre meilleur
Où les relations humaines ne me feraient pas peine

Qu'est ce que le Haiku? Un concept poétique japonais.... 3 vers qui font respectivement 5, 7 et 5 pieds.

Parfois, je m'amuse à en écrire.

Bien claqué au taf
Pour ne pas dormir j'me baffe
6 heures à tenir

Mon boss s'la pète trop
Bien propre dans son starco
En fait, il déprime

Question capitale
Les bisounours ont pas de sexe
Aiment ils le fist-fuck?

Meuf trop bien foutue
Comment t'as un trop beau cul
Et un cerveau lent

Soirée animée
Beaucoup d'alcool et de femmes
J'ai zappé la fin

Petit Défi: on se fait un resto africain: "La Banane Ivoirienne". Une amie nous a proposé de tous écrire un poéme sur la banane. Voici mon résultat:

Ma Petite banane des îles
Si jaune, tu éveilles mes sens tactiles
Tout d'abord cette forme si évocatrice
Propice à céder à mes caprices
Et s'offrir à mes délices
Cette peau pourtant n'est qu'un artifice
Car c'est à l'intérieur que se trouve le plus délicieux
Un corps tendre et un cœur encore plus merveilleux

Ma Petite banane des îles
Au service de mes innombrables calembours
Je peux te faire prendre multiples formes et contours
Pour amuser la galerie tu deviens téléphone
trompette, godemiché pour cochonne
harmonica, sonotone
J’peux même me la péter au microphone

Ma petite banane des îles
Malgré mes idioties d'imbécile
Tu restes quand même mon idylle
Te croquer dès le matin atténue tellement ma faim
dans un bain de lait Ou nature après t'avoir dévêtue
Je te dévore avec un plaisir goulu
Des comme toi, j'en mangerai par dizaine
Du matin au soir et cela sans peine
Je te prendrai aussi a midi
Pour que de mon dessert tu deviennes une délicieuse amie
Et le soir aussi !
Pour qu'une fois que nous nous soyons unis,
Nous puissions dormir ensemble dans la nuit

Ma petite banane des îles!
j'te kiffe trop ouais ouais trankil
MA petite banane des îles
Tu traverses les mers
Pour égayer nos desserts
Et Maintenant que j'suis assez fier
d'avoir claquer toutes mes rimes et mes vers
Moi j'dis: fait péter l’apéro offert !

Il était une fois,
Un arbre.

Poussant au milieu des champs verdoyants,
A quelques dizaines de mètres on peut voir la mer chantant milles sonates soufflées par le vent
Et le soleil, haut et chaud, nourrissant cette terre de sa chaleur et de sa lumière

L’arbre pousse, grandit mais quelque chose dévie
La mélodie ne fait plus vibrer la magie
Les œillets n’ont pas encore éclos et sans un mot
Il est peut être temps de dire hisse et haut, adios amigo
A ces champs, cette mère, ces montagnes
Ces autres arbres qui depuis longtemps l’accompagnent
Pour aller s’essayer à d’autres forêt plus sauvages pour lui
Mais peut être à terme plus belles qu’ici

Déraciné, déraciné et voilà l’arbre engagé dans un long voyage
Où il verra son feuillage définitivement changer
Déraciné, déraciné mais arrivé, l’arbre entame le long travail de grandir
Ne pas fléchir contre les vents froids qui souvent le fouettent
Protéger ses fruits que les animaux sauvages guettent,
La dent longue, les dévoreraient sans laisser une miette

Les fruits tombent, les graines s’envolent et magie de la nature frivole
L’arbre voit pousser des semblables au coin des nouveaux champs
Près des étables, de la feuille de pin à l’érable
L’arbre peut enfin ici faire chanter le vent au milieu de ses feuilles
Des chansons qui feraient mouiller l’œil des hommes s’ils les comprenaient

Alors que les feuilles de l’arbre ternissent, les jeunes pousses elles grandissent, fleurissent
Resplendissantes de milles couleurs chatoyantes
Elles s’épanouissent dans ces champs loin des terres qui ont vu naître leurs parents

Les jeunes poussent s’étonnent de voir
Que l’éclat de leur feuillage dépasse celui qui les a engendrer
Jusqu’au jour où, jusqu’au jour où …
Ce nouveau petit bois fut déplacé jusqu’aux terres natales
Aux terres que les jeunes pousses connaissaient si mal

Et là … Et là, l’arbre brillât
Son feuillage retrouvât au milieu de ses semblables une densité si éclatantes que les jeunes pousses furent soufflées
Nul n’imaginait là bas que l’arbre ici  fut ce tant ravi de ces bains de soleil
De ces monts et merveilles, de ces vignes au raisin généreux
Poussant non loin des sols rocailleux
Ici, l’arbre était radieux

A la fin de ce court interlude, l’arbre perdit son costume de plénitude
En quelques instants plus aucune lumière n’émanait de lui
Redevenant fade, triste et sans fruit
Les jeunes poussent ne furent pas dupes
Et devant le spectacle du départ familial
Laissèrent derrière elles ces terres et un bout de leur moral
Voyant l’arbre avoir si mal

Papa, tu devrais rentrer plus souvent au Portugal.

23/09/2007

Mercredi qui arrive, je participe à une scène de poésie dans le cadre de la journée mondiale du refus de la misère. Je me suis lancé sur ce sujet qui de loin me dépasse.

Je me sens tout petit

Devant la misère, je me sens tout petit
C'est vrai, moi je suis né ici
J'ai déjà échappé à ce que mes parents ont grandi
Moi je suis pas né la bas, je suis né ici

Dans un pays où j'ai pu étudier,
Vivre, rire, sans vraiment d’autres soucis
Que de me demander ce qu'allais faire de ma vie
Moi j'ai eu la chance de naître ici

C'est vrai, ici, on a pas à se soucier de quoi on se nourrit
Ici, on n’a pas à se demander si demain on sera mort ou en vie
Ici, on a juste à profiter des choses simples et malgré ça
Certains ne sourient pas.

Parfois, ok, on a le blues, la loose, pas de flouz dans les poches, on se trouve trop moche,
On a la caboche pleine de soucis... et pourtant on est né ici.

Et là bas, ils n'ont souvent pas grand chose
Et nous montrent pourtant qu'on peut garder le sourire
Alors que tant d'entres nous sont moroses

Devant la misère je me sens tout petit
Comme tout le monde, j'aimerais apporter ma pierre à l'édifice
Et pourtant je n’ai pas beaucoup de temps pour le sacrifice
Et puis, coucher des grandes tirades c'est pas ça qui fera reculer la misère
Alors je donne un peu, un peu d'aide financière
Pour ça c’est pas dur, suffit juste de boire moins de bière
En espérant que ça apportera un peu de lumière dans l'autre hémisphère

Devant la misère je me sens tout petit
Pourtant quelque part, si je me suis mis
C'est que je me dis que je ne suis pas le seul à vivre ici
Sur cette planète et que, dans mon confort où je suis si bien
C'est pas ce petit rien
Qui pour d'autre sera un meilleur demain
C'est pas ce petit rien qui nuira à mon quotidien
Et que si toi qui m'écoute,
Toi qui trace ta route,
Toi qui sourit en coin
Toi qui parle à ton voisin
Toi qui s'en balance
Toi qui vit en France,
Toi qui rie, toi qui me lis, toi qui est né ici
Si nous on se met à partager
On pourra sûrement les aider

Fin alternative:
Toi qui rie, toi qui me lis, toi qui est né ici
Si nous on se met à partager
La misère, on pourra la niquer!

8 octobre, tard dans la nuit… pour changer.

Hier j'ai lavé mes draps
J'ai pris ma lessive préférée le chat
Et de l'adoucisseur plein les bras
J'suis aller dans la cave, en bas
Et j'y ai mis toute mon affection, dans ces draps

J'voulais les laver de tout ces ébats
que j'ai eu avec ces femmes que je connaissais pas
Les passer à 90 degrés sans pour autant les décolorer
Garder en moi ce que j'ai vécu, jamais je me perdrai de vue

Hier j'ai lavé mes draps,
J'voulais y dormir avec toi
Que ça soit doux grace à mon copain le chat
Et des caresses qu'on échangerait entre toi et moi
De l'amour qu'on y ferait maintes et maintes fois
J'voulais qu'on les salisse un peu ces draps
De notre présence et de nos émois

Hier j'ai lavé mes draps
Mais t'es déjà plus là,
Même pas eu le temps d'en profiter un peu du Lechat
Même pas eu le temps pour l'amour de s'y glisser rien qu'une fois

Hier j'ai lavé mes draps,
Mais je m'en fous, ça me serivra pas
Demain j'y fouterais une nana
que je connais pas
Ou qui de toute façon restera pas